Cancer du côlon
Les cancers du côlon sont les cancers mixtes (affectant les hommes comme les femmes) les plus fréquents en France.
Chaque
année, près de 40 000 nouveaux cas sont diagnostiqués et la maladie
provoque le décès de plus de 17 000 personnes. Pourtant, détectée
suffisamment tôt, les cancers du côlon peuvent être pris en charge de
manière efficace et guérir dans neuf cas sur dix.
Les cancers du côlon touchent un peu plus les hommes que les femmes et sont généralement découverts chez des personnes âgées de plus de 40 ans. L’âge moyen au diagnostic est de 60 à 65 ans.
Les cancers du côlon se développent le plus souvent à partir de cellules de la muqueuse du gros intestin (dans 90 % des cas). Il s’agit d’adénocarcinomes dont on distingue deux types, ceux qui sont dits mucineux et ceux à cellules en bague à chaton. Dans les seconds, les cellules cancéreuses contiennent du mucus, alors que dans les premiers le mucus est autour des cellules. La majorité des adénocarcinomes du côlon sont localisés dans la partie du gros intestin nommé sigmoïde.
http://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/cancer-colon/quest-ce-que-cest-0
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Côlon
Dépistage du cancer du côlon
4. Quels traitements ?
http://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/cancer-colon/quelles-specialites-concernees
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Tham khảo :
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Les cancers du côlon touchent un peu plus les hommes que les femmes et sont généralement découverts chez des personnes âgées de plus de 40 ans. L’âge moyen au diagnostic est de 60 à 65 ans.
Les cancers du côlon se développent le plus souvent à partir de cellules de la muqueuse du gros intestin (dans 90 % des cas). Il s’agit d’adénocarcinomes dont on distingue deux types, ceux qui sont dits mucineux et ceux à cellules en bague à chaton. Dans les seconds, les cellules cancéreuses contiennent du mucus, alors que dans les premiers le mucus est autour des cellules. La majorité des adénocarcinomes du côlon sont localisés dans la partie du gros intestin nommé sigmoïde.
Quelles sont les autres formes de cancer du côlon ?
Les autres formes de cancers du côlon sont beaucoup plus rares. Il peut s’agir de lymphomes affectant des cellules du système immunitaire associées à l'intestin (lymphomes du MALT). Il existe également des tumeurs coliques malignes qui se développent à partir de cellules des muscles ou de la paroi du côlon. On parle alors de sarcomes. Les sarcomes affectant le côlon sont souvent désignés sous l’acronyme GIST (de l’anglais Gastro-Intestinal Stroma Tumor). Enfin, certains cancers du côlon naissent de cellules nerveuses intestinales. On les nomme tumeurs carcinoïdes.Et les polypes ?
Toutes les tumeurs du côlon ne sont pas des cancers : il existe également des tumeurs bénignes très fréquentes, surtout après 65 ans, les polypes (ou adénomes). En grossissant, ces lésions peuvent évoluer et conduire à la naissance d’un cancer. Un polype dont le diamètre mesure plus d’un centimètre deviendra un cancer dans un cas sur quatre. Il est donc important de rechercher ces tumeurs bénignes et de les retirer. C’est un des objectifs du dépistage organisé du cancer colorectal.http://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/cancer-colon/quest-ce-que-cest-0
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Fiches
Côlon
Qu’est-ce que c’est ?
Le côlon est la partie du gros intestin qui fait suite au cæcum et qui va jusqu’au rectum.
Il constitue, avec le rectum, la portion terminale du tube digestif.
Dépistage du cancer du côlon
Pourquoi ?
En 2010, la survenue de 40 000 nouveaux cancers colorectaux en France en fait le 3e plus fréquent des cancers.
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2. Ce que je ressens ?
Les cancers du côlon restent souvent longtemps asymptomatiques.
Les premiers signes cliniques du cancer du côlon apparaissent tardivement, alors que la tumeur est déjà évoluée.
Les patients chez lesquels des symptômes se font sentir se plaignent de douleurs abdominales, de ballonnements, de changements dans le fonctionnement de l’intestin (constipation, diarrhée ou alternance des deux).
Ils peuvent aussi avoir repérer du sang dans leurs selles, souffrir d’anémie, de fatigue, d’un amaigrissement inexpliqué…
Aux stades avancés de la maladie, la tumeur peut provoquer des complications graves comme une occlusion intestinale ou une péritonite.
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Les patients chez lesquels des symptômes se font sentir se plaignent de douleurs abdominales, de ballonnements, de changements dans le fonctionnement de l’intestin (constipation, diarrhée ou alternance des deux).
Ils peuvent aussi avoir repérer du sang dans leurs selles, souffrir d’anémie, de fatigue, d’un amaigrissement inexpliqué…
Aux stades avancés de la maladie, la tumeur peut provoquer des complications graves comme une occlusion intestinale ou une péritonite.
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3. Quels examens à faire?
La coloscopie est l'examen de référence pour le diagnostic de cancer du colon.
Lorsque
certains signes laissent suspecter un cancer du côlon, notamment
lorsque le résultat d’un test de dépistage se révèle positif, il est
nécessaire de procéder à des examens complémentaires. Si le diagnostic
de cancer se confirme, ces examens permettront de déterminer la nature
exacte et le stade de la maladie, afin de choisir le traitement le plus
adéquat. Dans un premier temps, le médecin procédera à un examen
clinique du patient et l’interrogera sur son passé médical et ses
antécédents familiaux. Une coloscopie sera ensuite pratiquée.
Qu’est-ce qu’une coloscopie ?
Cet examen permet de visualiser les parois internes de l’intestin, de repérer les éventuelles lésions qui s’y trouvent, de les retirer lorsque c’est possible ou d’en prélever un fragment pour analyse (biopsie).
Concrètement, un tube souple contenant une caméra miniature et une pince chirurgicale est introduit dans le côlon, via l’anus. L’examen n’est pas douloureux car il est réalisé sous anesthésie générale (de brève durée). La coloscopie est réalisée en ambulatoire : le patient n’est pas hospitalisé, mais il doit rester sous surveillance quelques heures à l’issue de l’anesthésie.
Deux jours avant l’examen, le patient doit démarrer un régime sans fruits et légumes ni viandes grasses. Les aliments recommandés sont le riz, les pâtes, les viandes maigres, le poisson… La veille de l’examen, il devra en outre boire un médicament qui permet de bien vider le côlon des matières qui s’y trouvent. Ces mesures sont importantes car elles permettent au médecin de se trouver dans les meilleures conditions possibles pour examiner les parois intestinales.
En raison des risques (faibles) d’hémorragie associés à l’examen, il est recommandé de ne pas prendre d’aspirine dans les dix jours précédents l’examen. Les personnes qui suivent un traitement anticoagulant doivent le signaler.
Et la coloscopie virtuelle ?
La coloscopie virtuelle correspond à un examen du côlon réalisé à l’aide d’un scanner. Elle permet de détecter la présence de lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses, mais elle ne permet pas de les retirer ou de pratiquer une biopsie. C’est la raison pour laquelle elle n’est pas utilisée dans la pratique courante. Elle est réservée à des situations particulières, rendant la coloscopie traditionnelle dangereuse ou difficile à réaliser.
Quels autres examens ?
Qu’est-ce qu’une coloscopie ?
Cet examen permet de visualiser les parois internes de l’intestin, de repérer les éventuelles lésions qui s’y trouvent, de les retirer lorsque c’est possible ou d’en prélever un fragment pour analyse (biopsie).
Concrètement, un tube souple contenant une caméra miniature et une pince chirurgicale est introduit dans le côlon, via l’anus. L’examen n’est pas douloureux car il est réalisé sous anesthésie générale (de brève durée). La coloscopie est réalisée en ambulatoire : le patient n’est pas hospitalisé, mais il doit rester sous surveillance quelques heures à l’issue de l’anesthésie.
Deux jours avant l’examen, le patient doit démarrer un régime sans fruits et légumes ni viandes grasses. Les aliments recommandés sont le riz, les pâtes, les viandes maigres, le poisson… La veille de l’examen, il devra en outre boire un médicament qui permet de bien vider le côlon des matières qui s’y trouvent. Ces mesures sont importantes car elles permettent au médecin de se trouver dans les meilleures conditions possibles pour examiner les parois intestinales.
En raison des risques (faibles) d’hémorragie associés à l’examen, il est recommandé de ne pas prendre d’aspirine dans les dix jours précédents l’examen. Les personnes qui suivent un traitement anticoagulant doivent le signaler.
Et la coloscopie virtuelle ?
La coloscopie virtuelle correspond à un examen du côlon réalisé à l’aide d’un scanner. Elle permet de détecter la présence de lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses, mais elle ne permet pas de les retirer ou de pratiquer une biopsie. C’est la raison pour laquelle elle n’est pas utilisée dans la pratique courante. Elle est réservée à des situations particulières, rendant la coloscopie traditionnelle dangereuse ou difficile à réaliser.
Quels autres examens ?
Afin d’évaluer le stade d’évolution du cancer, d’autres examens
d’imagerie médicale peuvent être pratiqués : IRM, échographie, scanner…
Ces examens permettront de rechercher la présence de métastases,
notamment au niveau du foie et des poumons.
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4. Quels traitements ?
La chirurgie est le traitement de référence du cancer du colon.
La
chirurgie est la principale stratégie permettant de traiter un cancer
du côlon. Toutefois, d’autres approches sont parfois utilisées, seules
ou en association avec la chirurgie.
Aux stades les plus précoces de la maladie, lorsque les tumeurs du
côlon sont encore très superficielles, elles peuvent être retirées au
cours d’une simple coloscopie. Mais dès que la tumeur envahit trop
profondément les tissus, il est nécessaire de procéder à une chirurgie
complémentaire nommée hémicolectomie.
Qu’est-ce qu’une hémicolectomie ?
L’hémicolectomie est une procédure chirurgicale qui consiste à
retirer la portion de côlon présentant une tumeur. Les deux extrémités
du côlon situées de chaque côté du fragment retiré sont suturées pour
rétablir la continuité du tube digestif. Au cours de cette opération, le
chirurgien va également enlever les vaisseaux et les ganglions
lymphatiques proches de la tumeur : ils sont, en effet, susceptibles de
contenir des cellules cancéreuses qui auraient quitté la tumeur et
pourraient conduire au développement de métastases.
L’hémicolectomie peut être pratiquée de manière classique, en ouvrant
le ventre du patient (laparotomie) ou bien par cœlioscopie. Dans ce
cas, des instruments miniaturisés sont introduits par de très petites
incisions. Cette méthode, moins invasive, permet de raccourcir la
convalescence des malades.
Qu’est-ce qu’une colostomie ?
Dans certains cas, il n’est pas possible de raccorder les deux
extrémités du côlon situées de part et d’autre de la zone où se localise
la tumeur. Il est alors nécessaire de procéder à une colostomie : une
dérivation qui relie l’extrémité haute du côlon à un orifice pratiqué
dans la peau de l’abdomen (anus artificiel). Une poche est fixée à
l’orifice pour recueillir les selles.
Une colostomie peut aussi être provisoire : souvent, la continuité du
transit intestinal ne peut être rétablie immédiatement après
l’hémicolectomie car les sutures raccordant les deux parties du côlon
sont trop fragiles. Une colostomie est temporairement nécessaire jusqu’à
cicatrisation du côlon.
Et la chimiothérapie ?
La chimiothérapie peut être associée à la chirurgie. Dans certains
cas, des médicaments capables de détruire les cellules tumorales sont
administrés aux patients avant l’opération, de manière à obtenir une
diminution de la taille de la tumeur à retirer. On parle alors de
chimiothérapie néo-adjuvante. Le même type de médicaments peut être
prescrit à l’issue de l’hémicolectomie, dans le but d’éliminer les
cellules cancéreuses qui auraient échappé au chirurgien. Cette approche
(chimiothérapie adjuvante), permet de réduire les risques de récidive
locale du cancer et de métastases.
En cas de cancer du côlon métastasé, les médecins auront presque
systématiquement recours à la chimiothérapie : c’est la seule approche
qui permet de s’attaquer aux cellules cancéreuses disséminées dans
l’organisme du patient.
Qu’est-ce qu’une thérapie ciblée ?
Les médicaments utilisés en chimiothérapie détruisent les cellules
tumorales mais aussi les cellules saines qui se divisent beaucoup
(cellules de la peau, des muqueuses, du sang…). C’est la raison pour
laquelle ces traitements sont associés à d’importants effets
secondaires. Les médicaments de thérapie ciblée agissent, quant à eux,
spécifiquement sur les cellules des tumeurs ou celles de leur
environnement.
Dans le cas des cancers du côlon, il existe notamment des traitements
ciblés dit “antiangiogéniques”. Ces médicaments vont s’attaquer aux
cellules des vaisseaux qui irriguent les tumeurs. Les vaisseaux en
question sont nécessaires à l’approvisionnement des cellules tumorales
en oxygène et en nutriments. Les traitements anti-angiogéniques agissent
donc en asphyxiant et en affamant les tumeurs. D’autres traitements
ciblés agissent directement sur les cellules tumorales, en bloquant
différents mécanismes nécessaires à leur multiplication. Ces médicaments
sont souvent utilisés en association avec des chimiothérapies
classiques.
La
chirurgie est la principale stratégie permettant de traiter un cancer
du côlon. Toutefois, d’autres approches sont parfois utilisées, seules
ou en association avec la chirurgie.
Aux stades les plus précoces de la maladie, lorsque les tumeurs du côlon sont encore très superficielles, elles peuvent être retirées au cours d’une simple coloscopie. Mais dès que la tumeur envahit trop profondément les tissus, il est nécessaire de procéder à une chirurgie complémentaire nommée hémicolectomie.
Qu’est-ce qu’une hémicolectomie ?
L’hémicolectomie est une procédure chirurgicale qui consiste à retirer la portion de côlon présentant une tumeur. Les deux extrémités du côlon situées de chaque côté du fragment retiré sont suturées pour rétablir la continuité du tube digestif. Au cours de cette opération, le chirurgien va également enlever les vaisseaux et les ganglions lymphatiques proches de la tumeur : ils sont, en effet, susceptibles de contenir des cellules cancéreuses qui auraient quitté la tumeur et pourraient conduire au développement de métastases.
L’hémicolectomie peut être pratiquée de manière classique, en ouvrant le ventre du patient (laparotomie) ou bien par cœlioscopie. Dans ce cas, des instruments miniaturisés sont introduits par de très petites incisions. Cette méthode, moins invasive, permet de raccourcir la convalescence des malades.
Qu’est-ce qu’une colostomie ?
Dans certains cas, il n’est pas possible de raccorder les deux extrémités du côlon situées de part et d’autre de la zone où se localise la tumeur. Il est alors nécessaire de procéder à une colostomie : une dérivation qui relie l’extrémité haute du côlon à un orifice pratiqué dans la peau de l’abdomen (anus artificiel). Une poche est fixée à l’orifice pour recueillir les selles.
Une colostomie peut aussi être provisoire : souvent, la continuité du transit intestinal ne peut être rétablie immédiatement après l’hémicolectomie car les sutures raccordant les deux parties du côlon sont trop fragiles. Une colostomie est temporairement nécessaire jusqu’à cicatrisation du côlon.
Et la chimiothérapie ?
La chimiothérapie peut être associée à la chirurgie. Dans certains cas, des médicaments capables de détruire les cellules tumorales sont administrés aux patients avant l’opération, de manière à obtenir une diminution de la taille de la tumeur à retirer. On parle alors de chimiothérapie néo-adjuvante. Le même type de médicaments peut être prescrit à l’issue de l’hémicolectomie, dans le but d’éliminer les cellules cancéreuses qui auraient échappé au chirurgien. Cette approche (chimiothérapie adjuvante), permet de réduire les risques de récidive locale du cancer et de métastases.
En cas de cancer du côlon métastasé, les médecins auront presque systématiquement recours à la chimiothérapie : c’est la seule approche qui permet de s’attaquer aux cellules cancéreuses disséminées dans l’organisme du patient.
Qu’est-ce qu’une thérapie ciblée ?
Les médicaments utilisés en chimiothérapie détruisent les cellules tumorales mais aussi les cellules saines qui se divisent beaucoup (cellules de la peau, des muqueuses, du sang…). C’est la raison pour laquelle ces traitements sont associés à d’importants effets secondaires. Les médicaments de thérapie ciblée agissent, quant à eux, spécifiquement sur les cellules des tumeurs ou celles de leur environnement.
Dans le cas des cancers du côlon, il existe notamment des traitements ciblés dit “antiangiogéniques”. Ces médicaments vont s’attaquer aux cellules des vaisseaux qui irriguent les tumeurs. Les vaisseaux en question sont nécessaires à l’approvisionnement des cellules tumorales en oxygène et en nutriments. Les traitements anti-angiogéniques agissent donc en asphyxiant et en affamant les tumeurs. D’autres traitements ciblés agissent directement sur les cellules tumorales, en bloquant différents mécanismes nécessaires à leur multiplication. Ces médicaments sont souvent utilisés en association avec des chimiothérapies classiques.
Aux stades les plus précoces de la maladie, lorsque les tumeurs du côlon sont encore très superficielles, elles peuvent être retirées au cours d’une simple coloscopie. Mais dès que la tumeur envahit trop profondément les tissus, il est nécessaire de procéder à une chirurgie complémentaire nommée hémicolectomie.
Qu’est-ce qu’une hémicolectomie ?
L’hémicolectomie est une procédure chirurgicale qui consiste à retirer la portion de côlon présentant une tumeur. Les deux extrémités du côlon situées de chaque côté du fragment retiré sont suturées pour rétablir la continuité du tube digestif. Au cours de cette opération, le chirurgien va également enlever les vaisseaux et les ganglions lymphatiques proches de la tumeur : ils sont, en effet, susceptibles de contenir des cellules cancéreuses qui auraient quitté la tumeur et pourraient conduire au développement de métastases.
L’hémicolectomie peut être pratiquée de manière classique, en ouvrant le ventre du patient (laparotomie) ou bien par cœlioscopie. Dans ce cas, des instruments miniaturisés sont introduits par de très petites incisions. Cette méthode, moins invasive, permet de raccourcir la convalescence des malades.
Qu’est-ce qu’une colostomie ?
Dans certains cas, il n’est pas possible de raccorder les deux extrémités du côlon situées de part et d’autre de la zone où se localise la tumeur. Il est alors nécessaire de procéder à une colostomie : une dérivation qui relie l’extrémité haute du côlon à un orifice pratiqué dans la peau de l’abdomen (anus artificiel). Une poche est fixée à l’orifice pour recueillir les selles.
Une colostomie peut aussi être provisoire : souvent, la continuité du transit intestinal ne peut être rétablie immédiatement après l’hémicolectomie car les sutures raccordant les deux parties du côlon sont trop fragiles. Une colostomie est temporairement nécessaire jusqu’à cicatrisation du côlon.
Et la chimiothérapie ?
La chimiothérapie peut être associée à la chirurgie. Dans certains cas, des médicaments capables de détruire les cellules tumorales sont administrés aux patients avant l’opération, de manière à obtenir une diminution de la taille de la tumeur à retirer. On parle alors de chimiothérapie néo-adjuvante. Le même type de médicaments peut être prescrit à l’issue de l’hémicolectomie, dans le but d’éliminer les cellules cancéreuses qui auraient échappé au chirurgien. Cette approche (chimiothérapie adjuvante), permet de réduire les risques de récidive locale du cancer et de métastases.
En cas de cancer du côlon métastasé, les médecins auront presque systématiquement recours à la chimiothérapie : c’est la seule approche qui permet de s’attaquer aux cellules cancéreuses disséminées dans l’organisme du patient.
Qu’est-ce qu’une thérapie ciblée ?
Les médicaments utilisés en chimiothérapie détruisent les cellules tumorales mais aussi les cellules saines qui se divisent beaucoup (cellules de la peau, des muqueuses, du sang…). C’est la raison pour laquelle ces traitements sont associés à d’importants effets secondaires. Les médicaments de thérapie ciblée agissent, quant à eux, spécifiquement sur les cellules des tumeurs ou celles de leur environnement.
Dans le cas des cancers du côlon, il existe notamment des traitements ciblés dit “antiangiogéniques”. Ces médicaments vont s’attaquer aux cellules des vaisseaux qui irriguent les tumeurs. Les vaisseaux en question sont nécessaires à l’approvisionnement des cellules tumorales en oxygène et en nutriments. Les traitements anti-angiogéniques agissent donc en asphyxiant et en affamant les tumeurs. D’autres traitements ciblés agissent directement sur les cellules tumorales, en bloquant différents mécanismes nécessaires à leur multiplication. Ces médicaments sont souvent utilisés en association avec des chimiothérapies classiques.
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5. Quel suivi ?
Le suivi doit être régulier avec comme principal objectif de dépister le plus tôt possible un éventuel dépistage.
A
l’issue du traitement d’un cancer du côlon, un suivi médical régulier
est nécessaire. Il permet de confirmer que tout va bien ou, le cas
échéant, de détecter le plus précocement possible une rechute.
Ce suivi passe par des échographies et des scanners tous les trois ou six mois, visant à rechercher l’éventuelle présence de métastases au niveau du foie ou d’autres organes de l’abdomen et du thorax. Une coloscopie est, en outre, pratiquée, généralement un an après le fin du traitement.
Trois ans après la fin du traitement, le risque de récidive n’est plus que de 10 %.
Ce suivi passe par des échographies et des scanners tous les trois ou six mois, visant à rechercher l’éventuelle présence de métastases au niveau du foie ou d’autres organes de l’abdomen et du thorax. Une coloscopie est, en outre, pratiquée, généralement un an après le fin du traitement.
Trois ans après la fin du traitement, le risque de récidive n’est plus que de 10 %.
Par ailleurs, on estime que les chances de survivre cinq ans ou plus après le diagnostic d’un cancer colorectal sont supérieures à 55 % quel que soit le stade auquel la maladie est découverte et supérieur à 90 % lorsqu’elle l’est à un stade précoce.
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6. Comment vivre avec ?
Vivre
avec c’est d’abord vivre pendant la période de traitement :
chimiothérapie, radiothérapie ou chirurgie. Des conseils pratiques et
précis sont à votre disposition par un lien présent sur la gauche de
l’écran
La chimiothérapie est une source d’inquiétude liée à son efficacité et aux complications. Les médicaments employés s’attaquent à la fois aux cellules cancéreuses et aux cellules saines. Chaque médicament a sa propre toxicité
10 points clefs à retenir lorsque vous allez subir une chimiothérapie :
Au-delà de la contrainte des examens de surveillance, les patients
atteints d’un cancer du côlon doivent apprendre à vivre avec les
séquelles liées à leurs traitements.
Pour certains d’entre eux, cela passe par l’apprentissage de la vie avec une colostomie définitive.
La chimiothérapie est une source d’inquiétude liée à son efficacité et aux complications. Les médicaments employés s’attaquent à la fois aux cellules cancéreuses et aux cellules saines. Chaque médicament a sa propre toxicité
10 points clefs à retenir lorsque vous allez subir une chimiothérapie :
1. Les effets secondaires sont fréquents mais pas systématiques
2. Plus les traitements sont efficaces, plus ils sont responsables de complications
3. Plus les traitements sont associés plus les complications sont fréquentes
4. Chaque traitement a ses propres complications
5. L’absence d’effets secondaires ne veut pas dire inefficacité du traitement
6. Les effets secondaires surviennent dans les jours, les semaines qui suivent
7. Les effets secondaires sont variables d’une cure de chimiothérapie à l’autre
8. Les symptômes régressent à l’arrêt du traitement
9. Certains effets secondaires peuvent être évités, réduits par des traitements.
10. Les plus fréquents : vomissements
nausées / alopécie, diarrhée, mucite, troubles hématologiques et
infectieux, fatigue et douleur autres troubles cardiaques, pulmonaires,
rénaux
Pour certains d’entre eux, cela passe par l’apprentissage de la vie avec une colostomie définitive.
Il faut savoir que les systèmes actuellement disponibles sont de plus en plus discrets et faciles à utiliser et entretenir. Ils permettent de mener une vie aussi normale que possible : les patients stomisés peuvent voyager, faire du sport, aller à la piscine… Des consultations spécialisées existent afin d’apprendre aux patients à gérer au mieux leur stomie.
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7. Pourquoi moi ?
Si
les causes exactes des cancers du côlon ne sont pas connues, il existe
un certain nombre de facteurs reconnus pour augmenter le risque de
développer la maladie.
Certains ne sont pas modifiables. Le risque de cancer du côlon s'élève avec l’âge, la préexistence de maladie inflammatoire chronique de l’intestin comme la maladie de Crohn ou d’autres cancers.
L’hérédité peut constituer un autre facteur de risque non modifiable : avoir un parent du premier degré malade multiplie par trois le risque de développer soi-même un cancer du côlon. Ce risque augmente avec le nombre de proches atteints et lorsque ceux-ci ont développé la maladie tôt dans leur vie. Ces cancers surviennent, en effet, le plus souvent avant l'âge de 40 ans. Ils représentent moins de 5 % de l’ensemble des cancers du côlon.
Les formes familiales de cancers du côlon sont liées à des mutations génétiques. Deux familles de mutations ont été bien décrites : celles qui affectent le gène Apc et sont à l’origine la polypose rectocolique familiale, et celles des gènes Msh2 et 6, Mlh1et 2 et Pms1 et 2 impliquées dans le syndrome de Lynch.
Certains ne sont pas modifiables. Le risque de cancer du côlon s'élève avec l’âge, la préexistence de maladie inflammatoire chronique de l’intestin comme la maladie de Crohn ou d’autres cancers.
L’hérédité peut constituer un autre facteur de risque non modifiable : avoir un parent du premier degré malade multiplie par trois le risque de développer soi-même un cancer du côlon. Ce risque augmente avec le nombre de proches atteints et lorsque ceux-ci ont développé la maladie tôt dans leur vie. Ces cancers surviennent, en effet, le plus souvent avant l'âge de 40 ans. Ils représentent moins de 5 % de l’ensemble des cancers du côlon.
Les formes familiales de cancers du côlon sont liées à des mutations génétiques. Deux familles de mutations ont été bien décrites : celles qui affectent le gène Apc et sont à l’origine la polypose rectocolique familiale, et celles des gènes Msh2 et 6, Mlh1et 2 et Pms1 et 2 impliquées dans le syndrome de Lynch.
La polypose rectocolique familiale est associée à l’apparition de nombreux polypes sur la muqueuse du côlon. Sans prise en charge et retrait de ces lésions, le risque de développer un cancer est proche de 100 %. Dans le syndrome de Lynch, il n’y a pas de polypose. Le risque de développer une maladie cancéreuse est donc moindre, même s’il reste particulièrement important.
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8. Comment m’en protéger ?
D’autres
facteurs de risque sont possibles à éviter puisqu’ils ont trait au mode
de vie. Il est par exemple établi que les régimes alimentaires riches
en viande rouge et en charcuterie, la consommation d’alcool, le
tabagisme, le surpoids et l’obésité sont des facteurs de risque de
cancer colique.
Il semble aussi que certains polluants présents dans l’alimentation pourraient augmenter le risque de cancer du côlon. Il s’agit en particulier de pesticides, les polychlorobiphényles (PCB).
Certains comportements permettent de réduire le risque de développer un cancer du côlon. Pratiquer une activité physique régulière, avoir une alimentation riche en légumes, limiter la consommation de viande rouge et de charcuterie et les apports excessifs en calories sont des facteurs protecteurs.
Une autre façon de prévenir le cancer du côlon est de participer au programme de dépistage organisé de la maladie mis en place en France depuis 2002.
Vos objectifs seront fixés à partir de cet index de poids qui doit être entre 20 et 25 kg/ m². Pour cela, quelques conseils sont à suivre :
Il semble aussi que certains polluants présents dans l’alimentation pourraient augmenter le risque de cancer du côlon. Il s’agit en particulier de pesticides, les polychlorobiphényles (PCB).
Certains comportements permettent de réduire le risque de développer un cancer du côlon. Pratiquer une activité physique régulière, avoir une alimentation riche en légumes, limiter la consommation de viande rouge et de charcuterie et les apports excessifs en calories sont des facteurs protecteurs.
Une autre façon de prévenir le cancer du côlon est de participer au programme de dépistage organisé de la maladie mis en place en France depuis 2002.
Pour l’hygiène de vie
Votre poids est élevé ?
Vous savez que le poids n’est pas un indicateur assez précis pour apprécier votre surcharge pondérale. Avez-vous déjà eu la curiosité de mesurer votre index de poids ou IMC (Indice de masse corporelle) ? Il correspond au rapport entre votre poids en kilos sur votre taille en mètre mise au carré (poids / taille²).Vos objectifs seront fixés à partir de cet index de poids qui doit être entre 20 et 25 kg/ m². Pour cela, quelques conseils sont à suivre :
- Avoir des habitudes nutritionnelles adaptées
- Avoir une alimentation équilibrée de type Méditerranéenne privilégiant fruit, légumes et poissons
- Appréhender la différence entre votre dépense énergétique quotidienne et vos apports alimentaires.
- Avoir une activité physique régulière
Vous êtes sédentaire ?
L’absence d’activité physique est un phénomène de société qui a des conséquences lourdes sur notre santé.- Savez-vous quelle est votre dépense énergétique quotidienne ?
- Avez-vous la curiosité de faire la différence entre vos apports et vos dépenses ?
- Un minimum de 30 à 60 minutes d’activité physique 3 à 4 fois par semaine, en dehors de toute contre indication, en fonction de votre condition physique, votre état de santé actuel et vos conditions de vie.
- Rechercher toutes les occasions qui vous permettaient d’être actif: marcher pour aller travailler ou faire ses courses, monter des escaliers, faire des activités physiques de loisir.
- La consommation d’alcool : elle doit être réduite :
De manière synthétique
Réduisent le risque
- Une nourriture riche en légumes et en fruits
- Une alimentation riche en fibres, en céréales
- Une nourriture riche en sélénium et un apport en sélénium
- Un apport nutritionnel important en caroténoïdes (possible)
- Un apport en calcium et un apport en lait
- La prise d’aspirine et d’anti-inflammatoires
- Le traitement substitutif hormonal prescrit au moment de la ménopause
- L’activité physique régulière.
- Un apport élevé en acide folique, en méthionine, en Vitamine E et D : résultats insuffisants pour conclure.
- Le dépistage par l’examen du sang dans les selles et si besoin la coloscopie
Augmentent le risque
- Une consommation importante de viande rouge. La production de N Nitrosamines liée à la préparation de la viande rouge.
- La cuisson de la viande à haute température (possible)
- Les aliments contenants des sucres.
- Les aliments contenant des graisses animales
- Les aliments contenant du fer
- Une consommation importante d’alcool (probable) L’effet lié à la quantité d’alcool ingérée et non au type d’alcool
- La surcharge pondérale et la graisse abdominale.
- Les fromages (évidence réduite).
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Ce dépistage s’adresse à toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans.
Le
dépistage du cancer du colon passe par la réalisation d’un test au
cours duquel la présence de saignement invisible à l’œil nu (saignements
occultes) est recherchée dans les selles. Ce test baptisé Hemoccult II
est à réalisé soi-même à la maison à l’aide d’un kit remis par le
médecin traitant.
Concrètement, il s’agit de recueillir et d’étaler sur une plaquette en carton de petits échantillons de plusieurs selles successives. Ces échantillons sont ensuite envoyés à un laboratoire d’analyse qui y recherchera la présence de sang.
Si le test est négatif (pas de sang dans les selles), il faudra le renouveler deux ans après. Si, au contraire, il est positif, cela ne signifie pas obligatoirement que l’on est porteur d’un cancer. Une coloscopie sera prescrite pour vérification. Cet examen complémentaire permet d’examiner la paroi du côlon et d’y rechercher la présence de lésions.
En cas d’antécédents familiaux, des mesures particulières sont mises en œuvre et un dépistage individuel doit donc être pratiqué. Il a recours à la coloscopie et, parfois, aux tests génétiques. Les examens de coloscopie sont réalisés dès l’âge de 40 ans, tous les cinq ans, chez les personnes dont un parent du premier degré à développer la maladie à 60 ans ou après.
En cas de polypose familiale, une coloscopie sera réalisée chaque année dès l'âge de 10 ans. En cas de syndrome de Lynch, ce suivi ne débutera que vers 20 ou 25 ans et l’examen sera pratiqué une fois tous les deux ans.
Concrètement, il s’agit de recueillir et d’étaler sur une plaquette en carton de petits échantillons de plusieurs selles successives. Ces échantillons sont ensuite envoyés à un laboratoire d’analyse qui y recherchera la présence de sang.
Si le test est négatif (pas de sang dans les selles), il faudra le renouveler deux ans après. Si, au contraire, il est positif, cela ne signifie pas obligatoirement que l’on est porteur d’un cancer. Une coloscopie sera prescrite pour vérification. Cet examen complémentaire permet d’examiner la paroi du côlon et d’y rechercher la présence de lésions.
En cas d’antécédents familiaux, des mesures particulières sont mises en œuvre et un dépistage individuel doit donc être pratiqué. Il a recours à la coloscopie et, parfois, aux tests génétiques. Les examens de coloscopie sont réalisés dès l’âge de 40 ans, tous les cinq ans, chez les personnes dont un parent du premier degré à développer la maladie à 60 ans ou après.
En cas de polypose familiale, une coloscopie sera réalisée chaque année dès l'âge de 10 ans. En cas de syndrome de Lynch, ce suivi ne débutera que vers 20 ou 25 ans et l’examen sera pratiqué une fois tous les deux ans.
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10. Votre consultation
Pour
faciliter votre prochaine consultation avec votre médecin traitant, ne
rien oublier et optimiser votre entretien voici les informations à
renseigner car très utiles à votre médecin.
Que s’est-il passé depuis la dernière consultation ? Essayez d’être précis sur ce qui s’est passé et parlez des points qui vous semblent importants
Avez-vous été observant ?
Que s’est-il passé depuis la dernière consultation ? Essayez d’être précis sur ce qui s’est passé et parlez des points qui vous semblent importants
- Un nouveau séjour hospitalier, un traitement en ambulatoire, un traitement ?
- Une ou plusieurs complications liées à ce traitement ?
- Avez-vous perdu du poids ? êtes-vous fatigué ? avez-vous de la fièvre ?
- Des symptômes particuliers ?
- Votre qualité de vie : comment allez vous ? Quel est votre état psychologique ?
- Vos Traitements ? pris en temps et en heures et respect des doses ? Cette information est capitale pour votre médecin
- Vos examens de contrôle : biologiques, radiologiques, autres consultations
Si vous êtes sorti de la phase thérapeutique et que vous êtes chez vous, avez vous respecté les conseils santé ?
- Activité physique : oui, non et si non pour quelles raisons ?
- Nutrition : oui, non et si non pour quelles raisons ?
- Tabac : oui, non et si non pour quelles raisons ?
- Alcool : oui, non et si non pour quelles raisons
Quels papiers apporter ?
- Votre carte vitale et votre carte de mutuelle.
- Documents et éventuelles ordonnances venant d’un autre professionnel de santé consulté depuis votre dernier rendez-vous.
- Votre dernier bilan
Quelques conseils pratiques :
- apporter un moyen de paiement
- soyez à l’heure à votre rendez-vous
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L’éventail des interventions pratiquées par les chirurgiens viscéraux
est très large, allant de l’appendicectomie à la greffe de foie… Les
opérations les plus complexes nécessitent souvent la présence de
plusieurs chirurgiens et ne sont réalisées que dans des centres très
spécialisés. Les chirurgiens viscéraux peuvent être amenés à intervenir
en urgence (plaie, infection, hémorragie interne…) ou de façon
programmée.
11. Quelles spécialités concernées ?
Gastro-entérologie et hépatologie
La gastro-entérologie est la spécialité de la médecine qui étudie les organes du tube digestif, leur fonctionnement et leurs pathologies. L’hépatologie prend en charge les maladies du foie. Les organes de la digestion sont composés du tube digestif (œsophage, estomac, intestins) du foie et du pancréas. La proctologie est une spécialité médicochirurgicale qui fait partie de la gastro-entérologie. Elle étudie plus particulièrement la dernière partie du tube digestif : rectum et anus.
La gastro-entérologie est une spécialité frontière puisque la prise en charge nécessite souvent l’avis d’autres spécialistes : ORL, pneumologues, cardiologues, chirurgiens digestifs, nutritionnistes, endocrinologues, oncologues…
Exerçant une spécialité médico-technique, l'hépato-gastroentérologue pratique des examens spécifiques : endoscopie gastrique, coloscopie, rectoscopie…
Oncologie ou cancérologie
L'oncologie (appelée aussi carcinologie ou cancérologie) est la spécialité d'étude, de diagnostic et de traitement des cancers. Un médecin qui pratique cette discipline est appelé oncologue ou cancérologue. La cancérologie peut être pratiquée dans des services individualisés ou dans des services plus généraux : pneumologie, gastro-entérologie, ORL…
Certains oncologues sont spécialisés dans le traitement des personnes âgées : on parle d’oncogériatrie.
Chirurgie viscérale
Cette spécialité prend en charge les organes abdominaux (estomac, intestin, foie, rate…), même si étymologiquement le mot viscère désigne l’ensemble des organes (cerveau, poumon, vessie…). Les interventions peuvent être pratiquées par de larges ouvertures sur le ventre ou par cœlioscopie, technique consistant à introduire dans l’abdomen des instruments (pince, caméra) par des incisions de petite taille. Les instruments sont ensuite guidés grâce à la caméra qui transmet des images que le chirurgien peut visualiser sur une télévision.
La gastro-entérologie est la spécialité de la médecine qui étudie les organes du tube digestif, leur fonctionnement et leurs pathologies. L’hépatologie prend en charge les maladies du foie. Les organes de la digestion sont composés du tube digestif (œsophage, estomac, intestins) du foie et du pancréas. La proctologie est une spécialité médicochirurgicale qui fait partie de la gastro-entérologie. Elle étudie plus particulièrement la dernière partie du tube digestif : rectum et anus.
La gastro-entérologie est une spécialité frontière puisque la prise en charge nécessite souvent l’avis d’autres spécialistes : ORL, pneumologues, cardiologues, chirurgiens digestifs, nutritionnistes, endocrinologues, oncologues…
Exerçant une spécialité médico-technique, l'hépato-gastroentérologue pratique des examens spécifiques : endoscopie gastrique, coloscopie, rectoscopie…
Oncologie ou cancérologie
L'oncologie (appelée aussi carcinologie ou cancérologie) est la spécialité d'étude, de diagnostic et de traitement des cancers. Un médecin qui pratique cette discipline est appelé oncologue ou cancérologue. La cancérologie peut être pratiquée dans des services individualisés ou dans des services plus généraux : pneumologie, gastro-entérologie, ORL…
Certains oncologues sont spécialisés dans le traitement des personnes âgées : on parle d’oncogériatrie.
Chirurgie viscérale
Cette spécialité prend en charge les organes abdominaux (estomac, intestin, foie, rate…), même si étymologiquement le mot viscère désigne l’ensemble des organes (cerveau, poumon, vessie…). Les interventions peuvent être pratiquées par de larges ouvertures sur le ventre ou par cœlioscopie, technique consistant à introduire dans l’abdomen des instruments (pince, caméra) par des incisions de petite taille. Les instruments sont ensuite guidés grâce à la caméra qui transmet des images que le chirurgien peut visualiser sur une télévision.
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Santé
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