L'Expansion.com - publié le 04/06/2012 à 19:05
La SNCF se prépare à lancer des TGV low cost en 2013 à destination de Marseille et de Montpellier, avec des billets à tarif unique très réduit mais également de nouvelles conditions de travail pour les cheminots.
Trente ans du TGV
Vincent Kessler/Reuters
La SNCF va proposer en 2013 des billets à moins de 25 euros sur des TGV low cost,
à destination de Marseille et de Montpellier. Révélée lundi par RTL,
l'information n'a pas été confirmée par la compagnie nationale des
chemins de fer... mais pas démentie non plus. De fait, la directrice
générale de SNCF Voyages Barbara Dalibard avait reconnu au mois d'avril,
dans un entretien aux Echos, que le groupe travaillait à l'élaboration
d'un tel TGV low cost dans le cadre d'une "meilleure segmentation de
(l')offre, en examinant attentivement les besoins exprimés par les
différents clients".
Selon le site internet du magazine Challenges, qui cite un document confidentiel, l'investissement initial prévu pour ce TGV serait "estimé à moins de 10 millions d'euros." Et de préciser que "la SNCF espère faire des bénéfices d'ici 2017, en transportant 1,6 million de voyageurs dès 2013, et jusqu'à 2,5 millions en 2020".
Un TGV low cost, c'est quoi ?Ces TGV partiront de la gare Marne-la-Vallée-TGV, passeront par Lyon-Saint-Exupéry et accueilleront "un maximum de passagers" à bord de quatre rames en duplex utilisées à cet effet, croit savoir RTL. Il n'y aura ni première classe ni wagon restaurant. Les billets, non remboursables, ne pourront être achetés que sur internet.
Enfin, les voyageurs seraient limités à un seul bagage par personne, le deuxième pouvant devenir payant, à l'image de ce que proposent les compagnies aériennes à bas coûts, avance la radio.
Des conséquences pour les cheminotsChallenges souligne pour sa part que cette nouvelle offre de la SNCF devrait modifier "la façon de travailler des cheminots". Ainsi, dans ces trains, "la suppression de la voiture-bar permettra de transformer cet espace en salle de repos, qui permettra aux cheminots de faire des coupures et de poursuivre ensuite leur journée de travail". Il sera aussi "ponctuellement demandé aux cheminots d'aider les sociétés de nettoyage des rames, malgré la présence systématique à bord d'un nettoyeur en circulation". Enfin, la rémunération serait ajustée à la baisse : inférieure à celle d'un cheminot conduisant un TGV, mais supérieure à celle en vigueur dans les TER.
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/ce-que-l-on-sait-sur-les-tgv-low-cost-de-la-sncf_298448.html
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Selon le site internet du magazine Challenges, qui cite un document confidentiel, l'investissement initial prévu pour ce TGV serait "estimé à moins de 10 millions d'euros." Et de préciser que "la SNCF espère faire des bénéfices d'ici 2017, en transportant 1,6 million de voyageurs dès 2013, et jusqu'à 2,5 millions en 2020".
Un TGV low cost, c'est quoi ?Ces TGV partiront de la gare Marne-la-Vallée-TGV, passeront par Lyon-Saint-Exupéry et accueilleront "un maximum de passagers" à bord de quatre rames en duplex utilisées à cet effet, croit savoir RTL. Il n'y aura ni première classe ni wagon restaurant. Les billets, non remboursables, ne pourront être achetés que sur internet.
Enfin, les voyageurs seraient limités à un seul bagage par personne, le deuxième pouvant devenir payant, à l'image de ce que proposent les compagnies aériennes à bas coûts, avance la radio.
Des conséquences pour les cheminotsChallenges souligne pour sa part que cette nouvelle offre de la SNCF devrait modifier "la façon de travailler des cheminots". Ainsi, dans ces trains, "la suppression de la voiture-bar permettra de transformer cet espace en salle de repos, qui permettra aux cheminots de faire des coupures et de poursuivre ensuite leur journée de travail". Il sera aussi "ponctuellement demandé aux cheminots d'aider les sociétés de nettoyage des rames, malgré la présence systématique à bord d'un nettoyeur en circulation". Enfin, la rémunération serait ajustée à la baisse : inférieure à celle d'un cheminot conduisant un TGV, mais supérieure à celle en vigueur dans les TER.
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/ce-que-l-on-sait-sur-les-tgv-low-cost-de-la-sncf_298448.html
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La SNCF se lance dans l'autocar longue distance
Pour concurrencer Eurolines et Stagecoach, la SNCF va lancer dès cet été une offre de liaisons internationales par autocars. La compagnie travaille également à un projet de TGV low cost.
L'offre de liaisons par autocars de la SNCF pourrait débuter pour les JO de Londres.
REUTERS/Charles Platiau
La SNCF va lancer des liaisons internationales par autocars,
offre qui pourrait être disponible pour les jeux Olympiques de Londres
qui débutent le 27 juillet, et travaille à l'élaboration d'une offre de TGV low cost, selon la directrice générale de SNCF Voyages Barbara Dalibard.
"Nous travaillons au lancement d'une offre de qualité, confortable et populaire, sur les trajets internationaux", a expliqué Mme Dalibard, dans un entretien au quotidien économique Les Echos de vendredi. "La demande de transport collectif reste forte et la SNCF souhaite y répondre en mettant en place de nouvelles activités, complémentaires du train", a-t-elle précisé. "L'objectif est ainsi de prendre des parts de marché à la voiture, par rapport à laquelle l'autocar représente un moyen de transport nettement plus écologique et très sécurisé". "Nous devons encore obtenir un certain nombre d'autorisations, mais nous espérons être prêts pour les jeux Olympiques de Londres", a indiqué Mme Dalibard, en précisant que la plateforme de correspondances ("hub") du réseau devrait se trouver à Lille pour desservir les grandes capitales européennes: "Paris, Londres, Bruxelles et Amsterdam dans un premier temps".
Mme Dalibard a précisé que les autocars "Speed" --nom de code de la nouvelle offre, précisent Les Echos-- n'utiliseront pas la gare routière de Paris. La SNCF a "sollicité la mairie de Paris pour trouver un site proche du périphérique, simple d'accès pour nos clients et sécurisé". Avec cette nouvelle offre commerciale, la SNCF va concurrencer Eurolines ainsi que Megabus, filiale du transporteur britannique Stagecoach dont les services entre Londres et Paris ont débuté le 12 avril, avec des prix commençant à partir d'un euro. "L'arrivée sur le marché d'un concurrent comme Stagecoach est un challenge supplémentaire. Mais nous avons les moyens de garantir des places bon marché, en utilisant les mêmes outils tarifaires que dans le train", a indiqué Mme Dalibard, précisant que les 46 autocars achetés disposeront d'un accès wifi "qui sera compris dans le prix" du billet, ainsi que de places pour personnes à mobilité réduite et en fauteuil roulant.
"La fréquence des départs est un élément important pour attirer ceux qui utilisent d'ordinaire la voiture. Nous avons l'intention de monter en charge progressivement", a-t-elle ajouté. Par ailleurs, Mme Dalibard a indiqué que la SNCF travaillait actuellement à l'élaboration d'un TGV low cost dans le cadre d'une "meilleure segmentation de (l')offre, en examinant attentivement les besoins exprimés par les différents clients".
"Certaines personnes souhaitent encore plus de confort et de services, ce à quoi nous répondons entre autres avec l'offre Pro 1ère. D'autres demandent qu'on leur propose une activité durant le trajet, c'est le cas par exemple avec IDzap sur IDTGV", a-t-elle relevé. "D'autres encore sont très sensibles au prix, et le font primer sur un certain nombre d'autres aspects", a-t-elle poursuivi. "Pour répondre à cette dernière clientèle, nous travaillons effectivement sur une offre TGV low cost", a reconnu Mme Dalibard, sans autre précision.
Elle a par ailleurs estimé que le développement du TGV vers l'international devrait "représenter la moitié de (la) croissance dans le futur. La mise en place de l'offre TGV vers l'Italie a par exemple généré une croissance de 40% du trafic sur la ligne Paris-Milan, avec un taux de remplissage des trains qui dépasse les 90%".
*** "Nous travaillons au lancement d'une offre de qualité, confortable et populaire, sur les trajets internationaux", a expliqué Mme Dalibard, dans un entretien au quotidien économique Les Echos de vendredi. "La demande de transport collectif reste forte et la SNCF souhaite y répondre en mettant en place de nouvelles activités, complémentaires du train", a-t-elle précisé. "L'objectif est ainsi de prendre des parts de marché à la voiture, par rapport à laquelle l'autocar représente un moyen de transport nettement plus écologique et très sécurisé". "Nous devons encore obtenir un certain nombre d'autorisations, mais nous espérons être prêts pour les jeux Olympiques de Londres", a indiqué Mme Dalibard, en précisant que la plateforme de correspondances ("hub") du réseau devrait se trouver à Lille pour desservir les grandes capitales européennes: "Paris, Londres, Bruxelles et Amsterdam dans un premier temps".
Mme Dalibard a précisé que les autocars "Speed" --nom de code de la nouvelle offre, précisent Les Echos-- n'utiliseront pas la gare routière de Paris. La SNCF a "sollicité la mairie de Paris pour trouver un site proche du périphérique, simple d'accès pour nos clients et sécurisé". Avec cette nouvelle offre commerciale, la SNCF va concurrencer Eurolines ainsi que Megabus, filiale du transporteur britannique Stagecoach dont les services entre Londres et Paris ont débuté le 12 avril, avec des prix commençant à partir d'un euro. "L'arrivée sur le marché d'un concurrent comme Stagecoach est un challenge supplémentaire. Mais nous avons les moyens de garantir des places bon marché, en utilisant les mêmes outils tarifaires que dans le train", a indiqué Mme Dalibard, précisant que les 46 autocars achetés disposeront d'un accès wifi "qui sera compris dans le prix" du billet, ainsi que de places pour personnes à mobilité réduite et en fauteuil roulant.
"La fréquence des départs est un élément important pour attirer ceux qui utilisent d'ordinaire la voiture. Nous avons l'intention de monter en charge progressivement", a-t-elle ajouté. Par ailleurs, Mme Dalibard a indiqué que la SNCF travaillait actuellement à l'élaboration d'un TGV low cost dans le cadre d'une "meilleure segmentation de (l')offre, en examinant attentivement les besoins exprimés par les différents clients".
"Certaines personnes souhaitent encore plus de confort et de services, ce à quoi nous répondons entre autres avec l'offre Pro 1ère. D'autres demandent qu'on leur propose une activité durant le trajet, c'est le cas par exemple avec IDzap sur IDTGV", a-t-elle relevé. "D'autres encore sont très sensibles au prix, et le font primer sur un certain nombre d'autres aspects", a-t-elle poursuivi. "Pour répondre à cette dernière clientèle, nous travaillons effectivement sur une offre TGV low cost", a reconnu Mme Dalibard, sans autre précision.
Elle a par ailleurs estimé que le développement du TGV vers l'international devrait "représenter la moitié de (la) croissance dans le futur. La mise en place de l'offre TGV vers l'Italie a par exemple généré une croissance de 40% du trafic sur la ligne Paris-Milan, avec un taux de remplissage des trains qui dépasse les 90%".
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