mercredi 30 mai 2012

Emploi: PSA peine à convaincre de partir

30/05/2012 

PSA Peugeot Citroën, qui veut supprimer 1.900 postes en 2012 en France, peine à trouver suffisamment de volontaires pour quitter le groupe ou changer de poste en interne et a décidé d'élargir son plan à de nouveaux métiers, a-t-on appris mercredi de sources syndicales. "La direction a annoncé en comité central d'entreprise qu'elle ouvrait le dispositif de départ et de mobilité à de nouveaux métiers", ont indiqué des représentants CGT et CFTC.

Fin mai, 718 personnes ont accepté d'intégrer le dispositif, dont 243 via un départ volontaire de l'entreprise et 475 via une mobilité au sein du groupe, ont indiqué la CFTC et la CGT à l'issue d'un comité central d'entreprise. "Le dispositif ne va plus seulement concerner les métiers dits sensibles mais va être élargi aux métiers également à l'équilibre", a indiqué Franck Don, délégué central CFTC. Les métiers dits sensibles sont ceux où il y a moins de besoin.

Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, a précisé que le potentiel de salariés concernés allait ainsi passer de 10.000 à 30.000. PSA Peugeot Citroën avait annoncé fin 2011 son intention de se restructurer massivement en Europe en supprimant 6.000 postes, dont quelque 4.200 en France en comptant les prestataires extérieurs remerciés (2.300, surtout dans la recherche et l'informatique).


Quelque 800 intérimaires n'avaient déjà pas été reconduits fin 2011 en France.

Au delà des prestataires, la recherche et développement au sein de l'effectif permanent est visée avec un objectif de 495 suppressions de postes.
Sur les sites de production, 1.019 postes doivent être supprimés dont 223 à Sochaux, 147 à Rennes, 140 à Aulnay (Seine-Saint-Denis), 110 à Mulhouse, 80 à Poissy. Le groupe prévoit aussi des coupes à hauteur de 400 postes dans d'autres directions (marketing, DRH, etc.). "La direction fait face à un problème: il n'y a pas assez de volontaires au départ ce qui n'est pas surprenant vu le contexte économique, et les mutations internes, ça ne marche pas très bien", a commenté Jean-Pierre Mercier (CGT).

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