(Photo Eric Bernard)
Le marché des voyages en car est en pleine
essor, et la SNCF tente de s'y tailler une place en lançant ses propres
lignes routières internationales. La compagnie a présenté mercredi son
offre «iDBUS», qui proposera à partir de fin juillet des liaisons à bas coût vers Londres, Bruxelles et Amsterdam au départ de Paris-Bercy et Lille-Europe.
«Nous voulons proposer le meilleur du car, avec une offre simple et conviviale, et un niveau de service égal à celui de la voiture», explique Maria Harti-Bouri, directrice du service et des lignes à la SNCF. Cible visée : les automobilistes confrontés à la hausse du prix de l'essence. Les tarifs varient selon la date du voyage, mais pas selon celle de la réservation. Pour un Paris-Londres (8h30 de voyage), ils vont de 49 à 65 euros. Tous les cars proposeront un accès wifi gratuit.
Une libéralisation dont des transporteurs comme Eurolines ont aussitôt profité pour multiplier les dessertes, concurrençant le chemin de fer. «Le marché du car est en plein développement, et je n'imagine pas que la SNCF en soit absente», a reconnu Maria Harti-Bouri. La compagnie est en attente de l'autorisation qui lui permettrait de pratiquer le «cabotage» entre Paris et Lille. Une fois évalués les résultats des premières liaisons, elle envisage un «plan d'expansion avec des destinations internationales à partir de grandes villes françaises».
http://www.liberation.fr/economie/2012/07/04/la-sncf-prend-le-car-en-route_831074
«Nous voulons proposer le meilleur du car, avec une offre simple et conviviale, et un niveau de service égal à celui de la voiture», explique Maria Harti-Bouri, directrice du service et des lignes à la SNCF. Cible visée : les automobilistes confrontés à la hausse du prix de l'essence. Les tarifs varient selon la date du voyage, mais pas selon celle de la réservation. Pour un Paris-Londres (8h30 de voyage), ils vont de 49 à 65 euros. Tous les cars proposeront un accès wifi gratuit.
Cabotage
La SNCF tente ainsi de se tailler une part dans le boom des liaisons routières internationales. Jusqu'en 2009, les compagnies desservant des destinations à l'étranger ne pouvaient pas embarquer de passagers dans des villes françaises se situant sur leur trajet. La réglementation, qui protégeait les activités nationales de la SNCF, a été assouplie par une décision européenne de 2009, effective en France depuis 2010.Une libéralisation dont des transporteurs comme Eurolines ont aussitôt profité pour multiplier les dessertes, concurrençant le chemin de fer. «Le marché du car est en plein développement, et je n'imagine pas que la SNCF en soit absente», a reconnu Maria Harti-Bouri. La compagnie est en attente de l'autorisation qui lui permettrait de pratiquer le «cabotage» entre Paris et Lille. Une fois évalués les résultats des premières liaisons, elle envisage un «plan d'expansion avec des destinations internationales à partir de grandes villes françaises».
http://www.liberation.fr/economie/2012/07/04/la-sncf-prend-le-car-en-route_831074
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